La vie est souvent triste
Pour peu que la douleur existe
Des croisées de chemin terribles
Des regrets des soupçons pénibles.
On veut pleurer, mais plus de larmes
Tellement la douleur est cruelle
Plus de couleur dans l’aquarelle
De la vie des souvenirs comme armes.
On veut partir
Mais on craint le pire
Pas assez de force au-delà de la passion
Rien que pour guide, l’émotion.
Il faut savoir quitter
Avec un peu de peur
Et verser toutes les larmes du cœur
Partir pour tout oublier
Le cliquetis de la montre du temps
Qui emporte en nous un peu d’enfant
Des envies de tous
Mais pas l’essentiel pour nous.
Les larmes du cœur
Les larmes de nos peurs
Face aux choix de nos malheurs
Un départ qui ne sera que frayeur.