À Ma Mère,
Dans cette salle d’accouchement
Où se pressaient tant de gens
J’ai dû hurler pour te parler.
Dans ces cris que j’ai poussés
Le premier disait : « Je t’aime Maman »
le second : « A jamais et infiniment ».
Dans les dizaines de mains qui me palpaient
Seules les tiennes me réchauffaient.
Parmi les centaines de son que j’entendais
Seule ta voix me rassurait
Entre tous les compliments que je recevais
Seuls tes baisers m’importaient.