Je t’aime, petite diablesse au corps de feu
A tel point que des fois, à moi même j’en veux
De laisser une flamme dévorer mon âme
Afin de te contempler, mi-démon, mi-femme.
A ta volupté, mon corps prête allégeance
A tes volontés, il est prêt à faire diligence.
Tu es déesse sortie des entrailles de l’enfer
De ton addiction, il semble impossible de se défaire.
Ton passage laisse traînée de braises ardentes,
Des vapeurs de sensualité et du désir en fumée
Au point d’en avoir la raison toute consumée.
Je t’aime, d’une manière bien trop dépendante.
A mon bon sens qui m’ordonne tout de suite de partir,
Je résiste quand même jusqu’à un jour m’anéantir.