Pour des chanceux, il est éternel.
Pour d’autres moins heureux, il est éphémère
Comme une tournée de whisky dans le verre
De deux alcooliques pendant un duel.
Il rend humble l’orgueil
Qui cède à la femme sa culotte
Il adoucit le cœur dur comme pierre
Et la rend souple comme une motte de beurre.
Il rend intrépide le peureux,
Le remplit de courage et le fait valeureux.
Ce dernier tronque la lâcheté de son pas vide
Contre une attitude audacieusee et impavide.
L’amour se veut remède idéal
Mais il est trop souvent le terrible mal
Dont on ne guérit, ni ne se soigne.