Note de l’auteur:
A tous nos disparus. Qu’ils nous pardonnent de n’avoir pas su les aimer; quand ils étaient à nos côtés…
C’est comme un astre qui dans le firmament file,
Illumine l’instant d’une vie son sillage;
Dans l’obscure trame d’un univers fait de péril,
Un monde nouveau dont il est le doux présage,
Le ciel de notre existence en devient plus radieux;
Sous la prometteuse présence de ce corps lumineux ;
Mais très vite, le joyau perd de son précieux,
Car en ont pris l’habitude, nos yeux
Soudain, c’est l’eau qu’ils prennent et ne desemplissent plus;
L’exquise lumière fadie par notre ego s’est éteinte ;
L’astre filant a vu sa course interrompue,
Remplaçant une toile de rêves par une symphonie de complaintes.
C’est alors qu’on se rappelle qu’il y a vait là un luminaire;
Et Que notre ciel est bien sombre sans sa lumière;
C’est alors qu’on s’acharne à un patchowork de nos souvenirs dans notre esprit,
Pour garder indélébile une immaculée image de cet être cher
Et là , sonne le moment de notre grande victoire,
Car malgré la toute puissance de la Faucheuse,
Sous ses airs menaçants et sa présence douloureuse,
Cette image vit eternellement dans notre memoire.