Il n’y a rien de plus doux que la force,
Et celle des sentiments m’emplissant le torse,
Me procurait un plaisir ô combien atroce
Que je ne saurai ici décrire même en morse.
Mais il n’y a rien de plus fort que la douceur,
Et c’est tendrement que je t’ouvre mon cœur,
Pour t’envoyer paitre plein de rancœur,
Toi et tes attitudes de bonne sœur.
Vile allumeuse, calculeuse et manipulatrice,
Tu n’as eu de cesse de jouer à l’actrice,
M’attribuant même dans ta triste et sombre matrice,
Le rôle du vampire assoiffé de sang d’actrice.
Me connaitre par toi-même se révèle être bien inutile,
Car ton jeu est en ce jour découvert de tout fil,
Et ta personne me parait désormais bien futile,
Autant que ces idiotes querelles qui défilent.
Tu es belle et pourrais être femme,
Mais dans mon estime tu n’es plus qu’infâme,
Car seule une infâme peut adresser un tel blâme,
Et siéger elle-même en plein cœur d’un drame.
Ferais-tu l’indicible complexe de ta virginité,
Ou me pensais-tu à ce point de bêtise doté,
Incapable de mettre à jour cette identité,
Que tu t’amuses à déguiser journées après nuitées ?
Continues désormais de passer ton chemin,
Comme tu l’as fait avec tous ces « sorciers »,
Sur lesquels tu as laissé de ton angélique main,
La frêle empreinte d’une mante au cœur scié.