Je cherchais un potentiel mari,
A la fois un amant fidèle et un ami,
Car j’en avais assez d’être blessée,
Et je voulais définitivement m’engager.
En toi, j’ai trouvé ce potentiel mari,
Et malgré tes pesants défauts je t’ai chéri,
Ils pouvaient essayer de m’attirer,
No way, je ne comptais plus te lâcher.
J’étais prête à être une femme accomplie,
En amour, il y aura toujours des tracasseries,
Mais que le but est justement de les surmonter,
Et constamment apprendre à s’aimer.
Au début, nous nous comprenions comme par télépathie,
Mais peu à peu, notre ciel s’est assombri,
La passion s’est peu à peu éclipsée,
La routine t’a rendu moins attentionné.
Maintes fois je t’ai dit et redit,
Comme la terre a besoin de la pluie,
L’amour a besoin de preuves pour se renforcer,
Pour s’épanouir et sans cesse se renouveller.
Mais non, tu m’as prise pour un acquis,
Tu m’as délaissée pour tes amis et tes hobbies,
Et quand je voulais des calins, des baisers,
Tu m’donnais des « On n’peut pas être toujours collés-serrés!«
De là m’est né le besoin d’avoir un ami,
Quelqu’un avec qui partager mes soucis,
Avec qui je pourrais discuter, m’évader,
Etre écoutée sans que l’amour ne vienne tout gacher.
Lui je le connaissais depuis tout petit,
En plus il avait une magnifique petite amie,
Donc aucun risque de nous amouracher,
Rien de plus qu’une saine amitié.
Mais l’amour est une vraie escroquerie,
Ne se révélant que quand vous êtes à sa mercie,
Barrières, protections, toutes esquivées,
Tenant en ses mains, votre coeur piégé.
Il est devenu plus qu’un ami aujourd’hui,
Il hante mes pensées jour et nuit,
Et même si je n’ai pas encore fauté,
J’ai le pressentiment que « nous deux », ce sera bientôt terminé.