Et si je me racontais, à moi, cet invisible agissant.
Comme je brûle ardemment de l’intérieur, de toutes mes forces.
Comme je me déchiquette au fond, de toutes mes envies.
Et si on rappelait Jésus, pour chanter l’Évangile de Christ.
Paul et Jean jurent fidélité, la sentence est pourtant tombée, regretté flair…
Personne ne saura pourtant l’histoire de la mère de Joseph.
Et si on se défonçait le corps,
Le cœur est passé depuis longtemps au trépas.
Le sang de l’amour n’existe plus.
Et si on se regardait en face pour se mentir.
Comme si on se racontait avec sincérité, nos histoires tronquées au prix de nos honneurs inventés.
Tel ce soleil de nuit qui lutte la lune du jour.
Et si on réinventait nos quotidiens, au clôt de nos mets.
Et si on dessinait nos rêves, d’encres de sang bu.
Et si on chantait nos vies, au fond de cet hymen sauté avec maestria.
Comme je hante mes désirs, douloureux souvenirs.
Comme je viole mes envies, blessé à jamais.
Comme je boude mon instinct, insoupçonné révélateur.
Et si on arrêtait tout !
Liberté des illusions, mes entrailles sont emprisonnées.
Liberté des illusions, je n’en suis pas capable.
Libéré des illusions, je me retrouve encerclé par mes émotions, touffu jusqu’au bout !
Jéhovah des Jéhovah, Roi des Rois !
Alléluia !
Bouddha rumine !
Le muezzin vient de sortir de son cachoir !
Il fait jour !
Je suis libre, mon Afrique.
Je suis moi, Afrique des potentiels.
Je suis toi, Afrique des incertitudes pourtant !
Et si l’histoire parlait !
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