Venu du néant, embarqué dans un voyage
Qui connut des turbulences,
J’ai atterri sur ces terres, dont on m’a fait les éloges
Mais le séjour semble être désagréable
Au point où je me demandais : c’est quoi le monde parfait ?
C’est un monde où, les gens n’ont pas de masque
Tels ces politiciens froids dans leur parole
Un monde où, la solidarité n’est pas une faiblesse
Un voyage où, les passagers éclairent les âmes
Une saison où, il fait beau
Comme dans le jardin d’Eden
Une civilisation où, la cupidité est aux oubliettes
Une terre nourrie par la sueur de valeureux agriculteurs
Un parloir où, on retrouve un confort inexplicable
Un lieu où, l’atmosphère n’est pas capturée par les guerres
Mon monde parfait est peut-être inaccessible
Mais j’y crois comme cette petite,
Qui croit que sa poupée a une âme
En la chérissant comme une mère.
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