À vos besaces ! À vos grands mots
Vos discours vils, vides, faux :
Voici le vieux vent du nouvel an
Et ses gamins de joie trépignant.
Voici les gais éternels s’enivrant
De leur sourire niais se parant ,
Avec eux les gloutons bouchant les creux
Tel l’engraissé porc que l’on veut délicieux .
Et puis, le pire du diable tirant toujours la queue
Voici la bise, les vœux et la bonne année !
Supplice long comme Janvier dès son jour premier
Où chacun, sans attendre de voir une étoile filer
Pourra aisément à la prière vaine s’essayer
Par une formule plus abjecte que l’année d’avant.