Quand vous avouez que mon garde-à -vous a fière allure Et que je suis très habile à manier mon arme Qui peut s'avérer être un instrument de torture, Je finirai par croire que je fais un bon gendarme... (suite…)
Comme un appel d'entre-jambes entre-ouverts Une envie m'est venue de ta cave éternelle Qui chauffe et mouille dès ce roulage de pelle Entre nos lèvres qui se goûtent et se serrent. (suite…)
Venez donc me dire que c'est un sport d'adulte !
C'est d'un coup sifflet de couleur, jouet d'enfant
Que l'entame est donnée à l'heure, tel un culte
Qui les emporte loin, deux mi-temps durant.
(suite…)
Notre Chemin ! C'est à son envers qu'il se fera le mieux
S'éloignant d'ici, de ces fins difficiles
Le cœur se flattera de rêver à nouveau
Lui, habitué à se tromper à chaque fois (suite…)
Que le temps s'arrête sur ce moment
En ce lieu... dans tes yeux
Sur l'intensité de mon amour
A l'appel de la douleur, sourd.
Crier, aimer, gémir, arrêter tout.
Y compris le temps sur ce moment
Ici... maintenant... nous deux
A s'offrir la magie d'un séjour
Encore demain et toujours
Là devenons juste fous...
Arrêtons le temps sur ce moment
Une fenêtre sur les cieux
Restons y nuits et jours
Ivres de vie et d'amour
Apprenons à être nous.
Le temps s'est arrêté sur ce moment
il sait... nous sommes heureux
Habitués à suivre monotone son cours
Sous notre charme, il a fait le détour
Et moi depuis, je t'aime plus que tout.
Hier, j'ai dormi les yeux ouverts.
A la lumière du jour, goûté sa saveur
De cette si belle femme, avoir les faveurs
Et de ce rêve inachevé, subir les revers.
Au fond de mon esprit se bousculent ces secondes
Peu nombreuses mais certainement inoubliables
Où, à l'abri des regards accusateurs de ce monde
Ces mots longtemps échangés s'avéraient réalisables.
Un souffle mêlé à cette respiration haletante
Des regards fusant, griots de silences assourdissants
Le désir oppressant cette étreinte hésitante
Sublime histoire naissant d'incontrôlables sentiments.
J'ai encore la douceur de sa peau sous mes doigts
Et le goût de ses lèvres profondément ancré en moi
J'ai encore le souvenir de ces instants volés
Qui, vers d'autres cieux, nous ont permis de nous envoler.
Ce soir comme de nombreux autres soirs
J'ai dans la main, un geste d'au revoir
Une main agitée de gauche à droite
Pour saluer toutes tes humeurs froides.
Ce soir comme certains autres jours
Mon cœur aime moins cet amour
Qui bat d'une bien trop grande amplitude
Jouant à l'excès du couple et de la solitude.
Ce soir comme certains autres lendemains
J'aurais encore le cœur sur la main
Et quand tu me la serreras pour nous réconcilier
Je dirai ma douleur en un sourire qui t'est familier.