Je n'ai même plus la force des rêves.
Le sommeil est si fugace dans mes nuits
Sa clémence, pour moi, bien brève
Apaise à peine la peine qui le jour, me nuit.
Avec trois poètes aux plumes acerbes mais velours,
Je peins mon quotidien et mon imaginaire.
Mes rêves, mes idéaux, mes sentiments je parcoure
Sur mille et une pages, mon talent prospère!
Ce matin, les champs étaient lumière
Les fleurs avaient un nouvel enfant
Apparu quand les pétales se sont ouverts
Lumière des champs, bonheur du présent.
Aux antipodes de la douceur de mon verbe,
Mes manières sont devenues rustres et acerbes.
C'est la faute à cette pique dans mon cœur
Que Cupidon a nourri de mille rancœurs.
La rage est ce que j'ai de plus cher
Car la grâce a depuis peu quitté mes chairs ;
Et à l'heure des présentations des vœux les plus chers,
Je te dis « merde; vas te faire mettre par ce cher Lucifer »
Ils aiment et commentent parfois mon statut,
Parcourent mes photos, visitent mon profil
M'envoient des "HBD" quand mon "annif" se profile
Bientôt, ils m'érigeront une jolie statue!
Des baisers aussi bons que les mets d'un chef
Comme un repas servi à la porte de mes lèvres
Aussi exquis que ce fromage de chèvre,
Aussi intenses qu'ils ont été... brefs.
Un matin de beauté, respirer sa senteur
Une journée enchantée, son souffle apaisante alizé
Un soir de gaieté, sentir son baiser
Une nuit de volupté, violer sa pudeur.
Mon cœur est devenu un champ de roses
Depuis que tes larmes y ont coulé!
L'Amour n'y laisse plus pousser autre chose
Depuis que la haine y a été refoulé!