Même si je crains de n’avoir avec les mots, la dextérité à l’épée du chat botté,
Souffrez que je tente ici de survoler avec parcimonie votre grande beauté.
Si vous vous sentez diminuée par ces pauvres rimes, je suis votre humble serviteur,
J’irai polir chacune de leurs lettres jusqu’à ce qu’elles épousent vos vives couleurs.
J’avoue que de sombres lueurs ne m’ont pas permis de mieux vous cerner
Je m’appuie donc sur les sourires de celui à qui votre coeur est décerné.
Si vous êtes parvenue à dompter et apaiser un si brave et tumultueux étalon,
J’ose, avec toute votre permission, imaginer la douceur de vos éperons.
Derrière un grand homme se cache une grande dame si je ne m’abuse
Derrière ce petit poème se trouve indubitablement une immense muse.
Ces quelques vers sont nés de notre brève mais enrichissante rencontre
J’espère que leur outrecuidance ne militeront pas à mon encontre.
Bien à Vous
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