Une fois rassasiée de ses noces d’or
Elle a fait la polyandre
Même si elle avait depuis perdu le nord
Au sud, ses bois se sont truffés de malandres
Au rayon rumeur la belle est chalande
Sa langue a testé la peur et en est devenue friande
A ses sollicitudes, l’amour est sourd, fait la moue
Et l’amour à la haine, du spectacle sonne le clou
Il crève ses abcès repoussants en commissions
Vérité, consubstantielle préalable de réconciliation,
A bâtir dans la vraie fraternité la belle nation
De Fiers Ivoiriens d’origine ou d’adoption
Drapée dans ses couleurs orange blanc et vert
Elle signe aujourd’hui de leur sang ces vers,
Ses fils ne seront plus de guerre verts
Ils se savent désormais tous égaux et frères
Pour les chanceux qui ce jour de 7 août verront
Chacun tient joyeusement son fanion
Une prière pour les âmes dont la vie fit ablation
Dans l’espérance promise à l’humanité entonne la chanson
Salut ô terre d’espérance,