Il est bien paresseux ce destin, le flemmard,
Il prend son temps, pour provoquer ce hasard,
L’instant qui vous fera voir ce regard, ce charme…
Un petit rien, qui de votre vie causera, le drame.
La voilà , comme vous l’avez maintes fois rêvée,
Au détour d’une rue choisie par dame providence
Démarche gracieuse, majestueuse dans l’élégance,
Captivant le moindre œil vivant, du ciel au pavé.
Ses rires sont un piège, vous serez pris,
Surpris qu’ils vous assiègent, vous serez épris.
Ces éclats sont sans fin, d’une rare chaleur,
Ces écrins sont si fins, d’une rare blancheur…
Et elle acceptera l’audace de votre baiser
Se laissera même emmener sous vos draps
Le temps d’une nuit, l’Amour, vous apprendra
Avant de disparaitre, vous laissant médusé.
Le drame fait ses emplettes sur nos avenues
La rivière dans vos yeux n’y changera rien
Les fatalistes vous diront que c’est le destin
Elle est partie… juste comme elle est venue…