Les voilà qui pointent le bout de leurs ailes
Aussitôt que la triste saison bat de l’aile.
Elles ont un flair redoutable, ces voltigeuses
Elles vous envahissent aussi lestement que des voleuses.
Vous ne les verrez qu’au dernier moment,
Et bien sur, vous n’y verrez rien d’alarmant
Elles seront partout et nul part en même temps
Car elles fuient toute étreinte tel le temps.
Ma chère, je ne puis vous cacher que vous êtes belle
Cependant vous m’avez fait penser à ces hirondelles
Quand mon destin emprunta ce mauvais chemin
Et qu’il ne s’annonçait que de tristes lendemains.
Vous êtes partie voir ailleurs de meilleures couleurs
Ne me léguant que le vent chargé de votre douce odeur.
Ma chère, de notre histoire je garde encore un douloureux souvenir
Laissez à moi seul mon bonheur, je pourrai le soutenir.