Comme Elle est belle et brillante
Elle est partie, fuyant une mort lente
Agonisante étreinte sans lendemain
Faite d’ennuyeux refrains, câlins, trin-trin,
Comme Elle est forte et naïve
Elle a appris à panser ces blessures vives
Laissées par le passage des amants
Promettant et du temps s’acharnant.
Comme je suis pitoyable et bête
Je dis encore d’Elle qu’Elle est parfaite,
J’écris, aux larmes plutôt qu’à l’eau de javel
Comme pour garder en moi cette tâche
Qui à mon âme s’attache avec hargne
Et dont je ne veux point que l’on me soigne !