On a beau devenir inexorablement vieux,
On n’en devient que plus stupide et oublieux;
Car quand le compteur à piges affiche 52;
Le gris de la matière se dissout dans le blanc des cheveux.
Allons ! venons tous hisser l’oriflamme de la honte!!!
Avec chacun un large sourire, un canif caché derrière,
Applaudir nos bourreaux paradant dans notre sang qu’ils coulèrent
Tels des fans admiratifs de leurs conpétences sanguinaires
Si même à un an, le bus de la mort suscite l’émulation,
Avec un art toujours plus grand à la malfaisance et la corruption,
A l’heure ou la médiocrité symbolise l’identité nationale,
Qui oserait contester notre excellence à péréniser le mal ?
Et notre remarquable génie à la confusion,
Groupe ethnique, politique, sport et religion ?
A prendre l’autodétermination pour de l’autodestruction
Qu’a t-on donc à célébrer, sinon la défaite nationale ?