Je pensais ne jamais dire à ma muse
Que plus aucun de ses caprices ne m’amuse
À la longue, même les plus patients s’usent
Quand de leur patience, on abuse…
Dulcinée, je ne puis plus vous attendre
Je serai idiot de ne pas comprendre
Que l’amour n’est point pour les coeurs tendres
Et le mien n’est plus que cendres
Vous avez ouvert grand mes yeux clos
À force d’y planter vos longs couteaux
Je vois mieux, que le monde peut être beau
Sans vous forcément au centre du tableau.
Il parait qu’on n’aime qu’une seule fois
Mais je crains d’avoir perdu mon peu de foi
Cupidon vient de me toucher à un autre endroit
Plus violemment que la première fois.