Ce silence à rendu blanche toutes mes nuits
Et j’y recherche un remède efficace depuis…
Et j’y recherche un remède efficace depuis…
Les feuilles défigurées à l’encre chagrine de Chine
Ne disent de mes regrets qu’une partie infime.
Te rappelles-tu la toute dernière fois
Où nous nous sommes quittés toi et moi?
Te rappelles-tu les véhémentes promesses
Que je te proférais telles prêche à la messe?
Comment pourrais-je un instant oublier
Le torrent de larmes que tu versais à mes pieds?
Est-il possible d’obturer ces sillons béants
Que parcourent encore ces flots incessants?
Tu es partie en me donnant ce dernier regard
Chargé de me transmettre l’ultime au revoir.
J’ignorais qu’un silence pouvais parler si fort
Et me raconter aussi vivement tous mes torts.
J’ai en moi ce stupide orgueil qui m’interdit
De te dire ouvertement tous mes nons dits
Mais tu le sais, je suis fièr, idiot… et con.
Jamais, je ne te demanderai ce petit pardon.