Commentaire de l’auteur: « , aux amours qui ne durent que le temps d’un battement d’aile. »
L’averse est passée
Emportée par le vent
Comme la nuit par le temps.
Ici s’éveille le lys,
Avec lui vient la vie
L’amour, le soleil, le rythme,
S’ouvre un sublime ballet
Dans les parfums du parterre
Que survole lentement l’éphémère.
Souple et indolent, il danse
Pour le jour qu’il encense
Pour la lune trop comblée.
Et voilà que les fées,
Dans l’âme un brin de jalousie
Viennent l’épier, ravie
Avant que n’expirent ses ailes
Fanées et las de ritournelles
Avec ses brèves parades.