Mourir pour une juste cause,
Ou faire tuer pour ses intérêts,
Lorsque l’idéologie aura détruit la paix
Qui en fera les frais ?
Les mots sèment la mort ;
Les idéaux nous font du tort ;
Le sang versé nourrit les vues de l’esprit
Et la lettre a plus d’importance que la vie
Car qu’est ce la souveraineté sans citoyen ;
Le pouvoir sans personne sur qui l’exercer ?
La loi fondamentale sans lendemain
La légitimité sans personne pour l’honorer ?
Si les principes doivent être homicides,
Tronqués par des esprits perfides,
S’ils doivent nous conduire au suicide
C’est alors qu’ils sont inutiles
Car quand fera ses comptes la guerre,
Qui devra régler la facture ?
Certainnement pas le club des milliardaires
Qui aura bien pris soin d’épargner sa progéniture
Mais ca sera toi et moi, nous et nos enfants ;
Payant de notre sang et de nos vie le prix
Des ambitions égocentrées des plus nantis
Qui après règneront sur nos corps meurtris
Quel idéal vaut la peine du sacrifice ?
Quelle fin saurait justifier ces macabres moyens ?
Si donc tout ceci à l’homme doit rendre service,
Comment perdre la vie contribue-t-il à ce noble dessein ?
Qui sont ces héros des temps modernes,
Qui luttent au peril de la vie d’autrui ?
Tandis qu’ils sont tranquillement à l’abri,
Et poussent leurs ouailles à l’hara kiri ?
Attendant patiemment que la faucheuse ait fait son marché
Pour finalement par des accords, faire la guerre cesser
Rendant ainsi plus inutiles qu’ils ne l’avaient déjà été
Le sacrifice de milliers d’innocents tombés au champ du déshonneur
Alors toi mon frère, toi ma sœur,
Disons NON aux élucubrations des supers menteurs ;
Ne stérilisons pas la terre du sang de nos douleurs
Mais fertilisons la avec la sueur de notre labeur