Je souffre de cette affectation singulière
Qui crée chez la victime, affection pour son bourreau.
Je voudrais comprendre comment toute ma colère,
Et tous mes ressentiments sont retombés à zéro.
Je me suis rendu à l’idée que pour moi,
Décider de ma vie… ou bien de ma mort,
Tu en as le pouvoir, et même le droit
C’est pourquoi, je te hais, moins que je t’adore!
J’avais pourtant tant d’orgueil à revendre,
Que ma personne ne pouvait contenir mon égo!
Mais tu as su faire de moi un otage bien tendre
Car face aux lois de l’Amour, nous sommes égaux!