Parfois il me faut juste une raison,
Mais de bonne, je n’en vois aucune.
Rien qu’une minute, sans pression
Oasis temporel dans un désert de dunes
Où partout c’est la guerre, l’enfer du décor
De cris, d’on dit qu’on défait, d’accord
Qu’on tord dans un sens puis dans l’autre
Pour s’assurer de n’être pas en faute.
Or la mort n’est point le repos de l’âme,
C’est sa fuite vers une solution toute cuite
Car tout de suite tout s’arrête, le vacarme
Que couve ce beau drame rieur mais puant,
Couple d’êtres seuls, laids car las de suffoquer
Après le meilleur, ce bonheur tant espéré.