Je te tiens, fourbe garnement, railleur.
C'est toi la cause de mes malheurs!
Sans crier gare, dans mon cœur,
Tu as déversé ton carquois de douceur.
Tes efforts sont vains, petit malin
Mon cœur est de pierre et d'airain
Ma capitulation, n'est point pour demain
Tu ne m'auras qu'une fois mort, petit vilain!
Tes yeux doux ne m'attendriront guère
Je suis bien préparé pour cette guerre
Tes mots seront jetés aux chiens de l'enfer
Ma tête est couverte d'un masque de fer.
Je résisterai à porter ton sceau
Infâme, traître, canaille, doux bourreau!
Ah, ignoble Cupidon, j'aurai ta peau!
Je vivais si bien, goujat, ignorant et sot!