Pourtant, Je crois avoir atteint l'âge trouble Où les hommes, à tort mais à force Croient que la suite ne prend du sens Qu'avec femme et enfants Et quelques amis d'autant.
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C'est l'art de briser une vie injuste et malheureuse Avec toute la force d'une pince Invincible Puis, de recoller les morceaux Nouveaux, brillants, nés Patiemment, avec amour et tendresse, Pour une œuvre sublime et grandiose.
Du couloir on pouvait entendre des chuchotements C'était leurs doux murmures Cela faisait deux heures d'horloge Qu'ils se délectaient de se parler Qu'ils se régalaient de s'écouter Ils adoraient ça Parce que ces échanges étaient spéciaux
Parce que ces instants étaient précieux (suite…)
Avant d'envoyer les faire-parts et de tomber Dans l'euphorie de départ, de faire le pas Et le choix délicat de celle qui vous aimera Une vie durant, malgré votre ventre enrobée
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Mais les voilà qui crient à la famine. Ah ces hommes de très bas fond ! L'on a beau être forts, beaux et bons Ils trouvent toujours la bête qui incrimine.
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Violent comment le coeur peut se serrer Brusquement, au point de vouloir s'enterrer Dans les sables mouvants de notre poitrine Ou se noyer dans une mare intestinale sous marine.
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À l'aube de chaque jour
Quand tu auras besoin d'un sourire
À prendre ou à offrir plus tard,
Je serai là
Pour te dire tout mon amour,
Te donner force et raison.
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Je l'ai vu car ses larmes en étaient remplies Alors que l'instant, encore plus banal que bonsoir Cet adieu jusqu'au revoir, auquel l'on aurait pu surseoir Vu que j'avais bien fini, moi, depuis cet autre coït,
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