Une fois vomis, sans heurt,
Les sentiments larvaires
Pondus dans mon cœur
Par leurs regards pervers
Une fois, libre et soulagée
Du flux alvin de rancoeur
En moi, lentement semées
Par tous ces beaux-parleurs
Une fois rafistolées, les racines
De ma féminité mise en pièces
Par les duplicités masculines
Et retrouvée, ma hardiesse…
Alors seulement s’ouvriront mes oreilles
Et renaitra mon cœur pour accueillir
Ton amour, ta bague couleur vermeille
Et ta promesse d’une vie d’amour sans ire