Mademoiselle,
Je ne puis davantage vous aimer ;
Quand même mon cœur serait pressuré
Il ne pourrait vous offrir plus
Qu’une candide pensée,
Une vague attention,
Vide de la moindre passion
Comme le rictus du forçat
Qui reçoit sa ration,
Ce ragoût de dégout
Au goût d’insatisfaction.
Non, Mademoiselle
Vous méritez bien mieux
Ou peut être pire
Vu que l’amour est un jeu
Où le seul enjeu est de finir heureux,
À deux
Et qu’à ce jeu, vous autres, femmes
Trouvez toujours ce que vous méritez !