J’oublie ce qu’on a été
Le souvenir de notre intimité
Le temps se charge de l’effacer
Le chemin de tes orgasmes
De ton corps et des spasmes
Je tends à l’oublier.
Mes mains qui te saisissaient
Et tes jambes qui m’emprisonnaient
Une image qui veut s’estomper
J’oublie tous ces étés,
Les printemps, surtout les hivers
Mais elle reste indélébile ta beauté