Je m’en vais belle demoiselle
Régler quelques insignifiantes querelles
Qui en mon royaume et en mes terres
Troublent la quiétude de mes serfs.
Je crains chère enfant
De n’en point revenir vivant
Si brigands et fripons
Me font choir de mon étalon
Je vous confie alors gente dame
Les profonds desseins de mon âme
Ceux de vous demander en épousailles
A mon retour de bataille.
Je ne puis, mon prince, comprendre
Comment souverain puisse autant s’éprendre
De la terre de ses ancêtres
Au point d’y perdre la vie peut-être.
Par delà monts et vallées, bel amant
Par mauvais temps ou par temps clément
Mes prières vous accompagneront
Et les dieux vous épargneront.
Il est temps maintenant de vous en aller
A votre devoir vous sacrifier.
Que mon nom soit votre dernier soupir
Avant que trépas ne vienne vous ravir.
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