Certaines vérités sont plus stupides que d’autres, Certaines plus improbables,
Certaines plus difficiles à comprendre que d’autres,
Et moi, je suis tout simplement perdue,
Je me suis longtemps dit « ça, ce n’est qu’un caprice de petites filles, et toi tu n’en es plus une»,
Hélas, malgré tout mon bon vouloir, mon cœur ne s’y résous pas,
Au premier regard, au premier son de sa voix, au premier « bonjour » j’ai flashée, j’ai succombée à tant de douceur, de simplicité, de chaleur,
C’était juste comme si le temps s’était arrêté, comme si j’étais mise à nue,
Oui, nue,
Fébrile, hypnotisée,
Mais comment un mot si simple que « bonjour » pouvait me faire un tel effet ?
365 jours à l’aimer en secret,
365 jours d’attente inespérée, d’extase au son de sa mélodieuse voix, de vertiges et de fantasmes,
Lui, c’est un dieu dans son monde,
D’Olympe, il observe tout,
De mains de dieux, il esquisse toutes les danses,
Sur son nuage de dieu, il reste inatteignable, et pourtant je l’aime malgré tout…en secret,
J’ai souvent voulu monter à Olympe pour lui avouer mes sentiments,
Mais hélas, aucun mortel ne peut y entrer, si ce n’est qu’après la mort m’a-t-on dit,
Alors chérir jalousement l’époque où les dieux venaient s’unir aux humaines reste (peut-être) ma seule consolation ?
Zeus refera-t-il l’épisode d’hercule avec moi ?
Sa voix de conquérant, ce doux parfum qui m’enivre au plus haut point,
Alors je me suis encore demandée mais pourquoi l’aimes- tu autant,
Le drame c’est que je ne saurais y répondre,
Je l’aime non pas pour ses pouvoirs, ses voitures, son argent…non, oh que non, je l’aime tout simplement, malgré tout
La seule personne à qui j’ai osé en parler m’a juste dis « tu es folle ! Oublie-le rapidement ! »
Même un an après, je n’y arrive pas,
Dois-je encore attendre 365 jours ?
Dois-je imiter super Mario et sauter de nuage en nuage, jusqu’à Olympe ?
Cet amour me dévore de l’intérieur, et j’en souffre énormément,
Lui à Olympe, moi sur terre,
Lui si parfait et moi si incomplète,
Ma délivrance viendra-t-elle de l’oracle de Delphes en ouvrant la fameuse boîte de pandore,
Ces quelques mots pourront peut-être m aider,
Ou dois-je simplement le lui avouer,
L’un dans l’autre, il y aura forcément des répercussions,
Mais en réalité je ne veux pas en être délivrée, je veux juste le vivre,
Vivre ces 365 jours qui s’annoncent à grand pas, et même plus encore, à ses côtés,
Moi étant sienne, et lui mien,
Juste le vivre sous toutes ses formes,
Juste m’alimenter de sa foudre de dieu, moi qui ne suis juste qu’une simple humaine.
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