Il pleut dans le bois
Mille rayons dorés
Dressant les yeux en joie
Dans le feuillage, empêtrés
Reclus dans son côté sombre
Et par cette lueur violés.
Ce n’est point celle du soleil
Car par cette si noire nuit
Elle allume partout le ciel,
Comme scintille un grand rubis
Dont l’éclat qui moire
Essuie toute ombre de cris
Les remplaçant au hasard
Par un peu de la douce humeur
Qui baigne son regard.
Cet astre pur et consolateur
Tel l’amie qui ne sait la félonie,
C’est ma petite fleur à fine senteur.