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Autre
CE QU’ELLE VOULAIT (par Agara)
18 août 2010 0
Merci à  ce bloggueur de participer à  la vie du blog avec ce texte qui nous arrache un sourire rose. Vous aussi, partagez vos poèmes en les envoyant à  l'adresse : desmotsdesimages@gmail.com


Cela fait deux semaines qu'elle me boude,
Qu'elle me tient tête ...
Parfois devant les autres
Jouant la frigide.
Hier ce fut le comble!
Ces ronronnements m'avaient fait passer devant tous
Pour un plouc
C'en était assez!

Au début,
Je n'avais pas eu assez d'attention
Pour remarquer qu'elle était en manque
Après,
Je n'avais pas eu le temps de lui donner ce qu'elle voulait
Puis, quand j'avais eu le temps
Il n'aurait pas été suffisant pour la satisfaire pleinement.

Puis vint ce matin,
Après une bonne nuit de sommeil et de repos,
Je la réveilla très tôt
Elle se montra froide,
Et se demandait ce que je faisais

Je l'emmena dans un endroit désert,
Loin des regards indiscrets,
Un endroit mi-moderne, mi-sauvage,
Loin des idées pudiques et sages,

Et au fur et à  mesure que nous avançâmes en ce lieu ,
Elle devinait ce qu'on allait y faire,
Et je la sentais de plus en plus chaude,
Et ses blocages se dissipaient
Avec la vitesse avec laquelle je l'y emmenais

De temps en temps, je ralentissais
Pendant qu'elle en redemandait
Ce qui la rendait des plus folles

A 160 km/h
Par deux aller et retour
Je l'ai portée à  l'orgasme
Mais sans détour
Elle demandait désormais de l'extase
Oh sagesse!
Quelqu'un disait qu'entre le plaisir et la douleur
Il n'y a qu'une membrane.

Le soleil pointait
Et les regards indiscrets se multipliaient.
Elle avait désormais une fière allure
Et surtout de la docilité.

Nous rentrâmes à  la maison
Comme si rien ne s'était passé
Gardant jalousement pour nous
Le secret de cette folle aventure
Sur cette grande route de Bingerville
Qui n'appartenait pendant ce moment qu'à  nous.

Elle et moi,
Nous ne ferons plus qu'un
Elle ?
C'est cette petite bmw de 13 ans
Elle avait juste besoin d'un peu de vitesse.
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Autre
CONTRE UN AIR DE CATIN (par Guy)
18 août 2010 0


Je suis l'objet de ton désir,
Le maître de ton plaisir,
Je suis la fiole de ton elixir,
Le prince de tes fantasmes,

Des contrées sauvages de ton corps,
Je suis l'aventurier qui les explorent,
Et comme lors de la ruée vers l'or,
Je pars à  la poursuite de tes spasmes,

De ta peau, je suis le conquérant ;
Errant avec parcimonie sur chaque parcelle ;
Scellant avec minutie chaque délice dans mon escarcelle,
Célébrant avec révérence cet épiderme brûlant,

Ici, un relief bien montagneux ;
Faits de deux pics généreux ;
Somptueux et douçoureux,
Au sommet desquels, avec aise, la langue se hisse,

Un peu plus loin, une forêt luxuriante
Végétation sauvage et attirante ;
Aux exhalaisons enivrantes
Dans laquelle, bien curieuses, les phalanges se glissent,

Le temps d'un instant, tu frémis ;
Et doucement, dans le souffle du vent, tu gémis
Les métacarpes, dans leur mouvement subreptice,
Dans la jungle, ont découvert la caverne aux mille délices,

A mesure que les pics, la langue harcèle;
La caverne les doigts martèlent;
On le dit bien, jeu de main, jeu de vilain
Quels impétueux  font-ils ! normal, ce sont les miens,

Poussant l'audace à  son paroxysme ;
Ajoutant au martyr de ce corps de violents séismes,
Insolence de la victoire ou altruisme ;
Quand ils font découvrir à  l'autre la trouvaille de l'un,

Dans la volupté de ce langage corporel,
Les mains sur les seins, la langue en ton sein,
La douceur de ton vin, les mains que tu agites en vain,
Là , notre valse en devient surnaturelle.

Et puis, le dard tu réclames
Raffolant de sa raideur qui t'enflamme
Jusqu'à  ce qu'il libère son infâme vénin
Pour lequel tu as troqué ta candeur contre un air de catin,
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Autre, Société
DIANA (par Laskazas)
11 août 2010 0

Ton regard mat, vers l'infini s'étend.
J'y vois nostalgie et peut-être tristesse.
Tu écumes une douleur de jeunesse:
Au son saccadé de la sirène, cela s'entend.

Je me hasarde une question indiscrète
Sanglots et rires s'entremêlent en réponse
Avant que pluie de larmes ne s'annonce,
Et qu'à  jamais cette interrogation, je regrette.

Autour de nous, le monde est fort bruyant
Mais nous sommes plongés dans un total calme
Par le silence assourdissant de ton drame.

A chaque regard et non-dit d'apitoiement,
Ton âme je pourfend! Pourtant, je plains
Ceux qui t'appelleront encore demain:
                            La Pétasse du coin.
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Amour, Autre, Société
M’AIMES-TU? (par L.)
11 août 2010 0

Oui, oui, je t'aime !
Combien de fois l'ai-je ressenti ?
Combien de fois te l'ai-je dit ?

Combien de fois l'ai-je pensé ?
Combien de fois m'y as tu forcé,
Avec un baiser qui le valait ?

Combien de fois n'ai-je su trouver les mots,
Balbutiant tel un joyeux sot
A qui on promet le salut.

Combien de fois ai-je attendu
D'entendre tes lèvres, les premières
Me ramener vers ce rayon de lumière.

Combien de fois aurais-je dû,
A ton "m'aimes-tu ?"
Répondre "pas du tout !"

Et t'avouer que "moi aussi"
Ce n'est pas mieux que "moi non plus"
Quand tes yeux ne brillent plus.

Crois-moi chérie,
Mon cœur est pur,
Mon âme en est sûre,

Je t'aime !
Attend juste que mes potes soient partis,
Le match est bientôt fini,
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Autre
PARDONNE-MOI (par Guy)
11 août 2010 0


Pardonne-moi mon bébé, pardonne-moi mon enfant ;
Je n'ai su me montrer digne d'être parent
Tout ce que je pouvais, je crois l'avoir fait pourtant,
Dans ce monde impitoyable, même l'absolu est insuffisant,

Te donner la vie fut mon exploit le plus grand ;
Tes premiers cris et pleurs, le plus beau des chants ;
Oh mon Dieu, je n'aurais jamais pensé regretté ces instants ;
Car c'est à  la mort que je t'ai conduit finalement,

Te voir grandir, j'en ai été si impatient ;
Mais si j'avais su, j'aurais arrêté le temps ;
Car d'avenir, tu n'en as plus maintenant
Que la folie des hommes, partout la désolation répand,

J'avais entendu comment ils étaient violents ;
Et comment ils exultaient à  répandre le sang.
Comment ils traitaient durement même enfants, à  fortiori grands ;
Comment pouvais-je laisser tes sens à  la rage de ces méchants ?

Dans cette nuit noire, brille la lune au firmament ;
Mais elle est opaque, l'obscurité du cœur de ces gens ;
Dans mes entrailles, insupportable est le déchirement
Moi qui t'ai ouvert les yeux, moi je te les referme définitivement,

Avais-je le choix ? Pouvais-je faire autrement ?
Quand je savais, la souffrance indiscible te ménaçant?
La pitié, aucun d'eux ne la ressent
Tant ils aiment à  plonger les leurs dans le tourment,

Je les ai vu qui arrivaient, gourdins, dards, lames agitant
Et à  côté de leur furie, les abysses semblaient bien plus séduisants;
De partir, mon enfant, pour nous fut venu le moment
Au pied de cette jétée, j'ai perçu l'appel du néant.

La chaleur de ton si beau corps s'en va, je le sens
Tes convulsions baissent en intensité tout doucement
Contre moi je t'ai serré ; mais les forces m'ont quitté à  présent
Aux fonds de ces eaux troubles, nous nous retrouverons, là  où la Faucheuse nous attend,
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Autre
L’ETRANGER (par Stéphane)
11 août 2010 0

Je suis... Je suis, loin de mon pays.
Parti, attiré par l'éclat d'une autre lune,
Une nuit différente qui m'aurait ébahi,
Un endroit où j'aurais fait fortune.

Aujourd'hui, celui à  qui j'ai obéi,
Je le fuis. Cause de mes infortunes.
Sur cette terre, je me sens trahi,
Perdu, noyé dans ma propre lagune.

On y parle une langue, à  moi, inconnue.
On y fait des choix, parfois, insensés.
Alors, je veux retourner d'où je suis venu.

Soudain, un doute s'empare de ma pensée.
Avais-je, à  un seul moment, voyagé?
Ou ne suis-je, dans mon corps, qu'un étranger?
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Autre, Société
LA PÉTASSE DU COIN (par Guy)
4 août 2010 0

Ces mots, cette douceur, cette attention,
Ces caresses, cette délicatesse, cette passion,
Ces baisers, cette volupté, cette précaution,
Tout ceci m'a tant manqué,

Ses injures, sa brutalité, son indifférence,
Ses prises, sa rudesse, sa violence,
Ses morsures, ce cauchemar, sa négligence,
Tout cela m'a tellement blessée,

Il s'est jété une fois de plus sur moi
Comme l'ont tous fait les autres avant lui
Dans l'unique but d'assouvir leurs envies
Sans aucun égard pour mon émoi,

Oui, je passe pour la pétasse du coin
Qui se fait culbuter pour un rien
J'imagine qu'ils se marrent tous bien
Quand ils débattent de la morphologie de mes seins,

Pour tous, comme ils disent, je ne suis pas sérieuse
Pour les moins acerbes, je ne suis qu'une malheureuse;
Mais pour aucun je ne suis précieuse
Et pour moi-même, pour moi-même,

Je suis celle qu'on disait toute petite belle
Celle qui faisait tourner la tete à  mes si petits amis
Mais à  des personnes bien plus âgées aussi
Ce que j'appris, d'une façon bien cruelle ,

Dans mon esprit, ce filet de sang
Dans ma mémoire, les pleurs de cette pauvre enfant
Qui crie mais que personne n'entend
Et qui souffre sous les assauts de ce géant,

Ils me traitent tous avec condescendance
Mais où étaient-ils tous quand j'appelais à  l'aide ?
Quand je me faisais spolier mon innocence
Par ce tonton en qui j'avais toute confiance ?

Oh que j'aurai aimé l'offrir à  mon bien-aimé
Mais là , je n'ai aucun remède
Pour soulager mon âme ravagée
Et ma fierté à  jamais bafouée,

Si cela leur dit, qu'ils me passent tous sur le corps
Qu'est ce qui pourrait bien me faire plus de mal encore
Que d'avoir par impuissance noyé ma souffrance
Sous la coercitive loi du silence ?

Seulement peut-être feraient-ils mieux
De penser à  leurs sœurs à  eux
Et à  ces loups qui leur rodent autour
Peut-être qu'à  elles, ils pourront porter secours.
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Autre, Déclaration
LA FILLE DE LA LUMIERE (par Stéphane)
3 août 2010 0



Voici un monde merveilleux
De merveilles dans vos yeux
Qui voient à  travers les paupières
L'éclat de la fille de la lumière.

Etéignez le soleil et elle brillera.
Rallumez la lune et elle l'éblouira
Du sourire que cachent ses lèvres,
De l'univers dont elle emplit vos rêves.

Et quand vous la penserez enfermée,
Vous verrez toute sa magie qui se dévoile,
Enfant de la galaxie, assise sur les étoiles...
Conquis, vous ne pourrez que l'aimer.
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Autre, Déclaration
LE CIEL DE TON CORPS (par Stéphane)
3 août 2010 0


C'est ainsi que se levait le jour
Où le ciel avait la couleur de ta peau.
Ouvrant les yeux, regardant plus haut,
J'ai vu qu'il avait aussi la couleur de l'amour.

Alors, que la nuit ne tombe jamais plus
Je n'ai envie que de ce jour éternel.
Les yeux ouverts, admirant mon hirondelle
Derrière cette fenêtre où nous vivons reclus.

Car notre monde est bien plus exaltant
Fait de caresses, de paresse et de passion,
Parfumé de tendresse et de la tension
D'un amour ni contrôlable, ni hésitant.

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