Il est ainsi, le temps passe sans jamais s’arrêter,
Mais vous voulez lui trouver début et fin.
Pour quelles raisons? Je n’en sait rien
Je vis chaque instant comme le dernier.
Il existe, paraît-il un jour de l’an,
-Comme si les autres ne lui appartenaient pas-
Où vous vous devez d’être joyeux et contents,
Car bien sûr les autres jours, vous n’y avez pas droit.
En ce jour béni de l’an, je vous dois des vœux,
C’est de coutume, il faut bien s’y résoudre,
Ou passer pour un paria, un vil orgueilleux
Qui avec les autres n’a absolument rien à foutre
Je serais franc, je ne vous souhaite rien!
Que valent des vœux même pieux en enfer
Longévité à qui souffre d’un incurable cancer?
Soyez rassurés, je ne vous veux que du bien.