Chers lecteurs de ce blog scrupuleux,
Veuillez excuser ces vers crapuleux.
A travers ces rimes un peu crues,
Mon esprit pervers se met à nu.
Je viens conter l’histoire d’une pomme
Que j’ai croqué avec ma vigueur d’homme.
Une beauté de couverturet de magazine
Une fleur, cueillie sous une pluie fine…
Comment a-t-elle fini dans mon lit?
Ce serait allonger inutilement ce récit.
Chers lecteurs retenez seulement ceci:
Je ne suis coupable d’aucun délit…
Cette fleur tient dans une seule main
Un bijoux d’une souplesse de bambin
Mes doigts ont parcouru avec frénésie
Ce visage sculpté par les dieux d’Asie
Chaque carré de son corps passé au peigne fin
De ma langue experte, en repérage du terrain
Un râle plus poussé m’indique le terrier
Où le chaud lapin viendra bientôt vriller.
Je continue l’exploration jusqu’à cette cave
Oຠpour fourrer le nez, il faut être brave..
C’est un lieux qui au profane est tenu secret
Car les douceurs qui en proviennent sont sacrées…
Soudain, me parcoure un terrible frisson
Mon membre virile se retrouve en prison,
Entre les papilles pulpeuses de la fleur
Il me manque pour peu de laisser un pleur
J’étouffe et pousse un soupir très profond…
Un mouvement, et j’aspergeais tout le plafond…
Je m’agrippe au balcon et je m’y maintient
Peu a peu, le souffle lentement me revient…
Il est temps de passer au chose sérieuse
Mes doigts sentent la fontaine juteuse…
L’entrée est étroite, l’intérieur humide,
Un matelas a la fois doux et tiède
La sensation est indicible cher lecteur
Je chevauche une contrée de douceur
Ces ballades que l’on voudrait infinies
Mais qui se terminent par une agonie…
Je m’éveille à la réalité comme par magie
Mince, C’est d’un simple massage qu’il s’agit…
J’aurai attendu jusqu’au dernier week-end
Et je n’ai pas eu la fameuse happy end…
J’ai cru devenir complètement fou sur le coup
Et elle ne massait que mes épaules et mon cou..
Je sort du salon, sur l’hôtel je met le cap
Après un très respectueux *kapun kaap…