Vois-tu, toi seule est absente d’ici certes,
Mais toutes les rues de la ville sont désertes.
Quand on a connu la chaleur de tes étreintes,
Il fait moins froid en hiver que sous les tropiques.
Loin de tes bras, je ne suis qu’un frêle orphelin.
Arraché brusquement à tes doux et tendres câlins,
Je traverse chaque jour comme une âme égarée,
Qui n’avance qu’au gré des vents et des marées.
Cependant, loin de tes yeux, mon coeur a grandi,
Il entend désormais des battements jadis incompris…
Bientôt, on se reverra, mais bien plus tard que je n’espère.
Et je compte les jours, qui du mois d’août nous séparent.
Chaque soir, tu me manques quand je m’endors,
Je me souviens alors que je t’aime, bien plus encore.
Cette pensée me dessine un sourire sur les lèvres,
Et je rêve… de tes lèvres. Je me réveille, de bonheur ivre!