J’ai la science de la bouche et du baiser.
Du bout de mes lèvres d’expérience
La fraise, même, se laisserait embraser
Et l’humain en perdrait sa conscience.
Chaque jour, elles s’offrent à plusieurs,
Certaines minces, d’autres voluptueuses
Les unes, le matin, sans grande pudeur
Les autres, au soir, les bienheureuses.
J’ai le corps agile et l’art du Kama
L’étalon fragile en deviendrait tout dur
Je ferais même damner le dalaï-lama
S’il apercevait « l’entre » de mon envergure.
Qui croit me posséder est bien idiot,
Ses cris de joie ne sont point le hasard,
J’apprends au-dessus d’autres, moins sots,
Parfois vieillards mais grands gaillards.