Tel cet anneau fameux, elle est « mon précieux ».
J’aime me noyer dans le noir de ses grands yeux,
Rêvant de mourir dans ses bras, oubliant la peine
De tenir sa tendre main, qui ne sera jamais mienne.
Qui plus que l’amoureux peut parler d’amour
Sa main brûlante effleurant celle de son amour ?
Qui plus que l’ami peut aider l’amoureux à comprendre
Qu’il est étourdi par une pyromane qui le met en cendres?
Confus dans une mare de sentiments troubles,
Entre doutes et certitudes j’oscille, je vois double.
Cherchant l’équilibre entre amour et amitié,
Funambule, je ne trouve la paix jamais qu’à moitié
Cet amour qui t’étouffe te donne l’illusion d’une grande dame
Il est vrai que sa peau la fait aussi lumineuse qu’un soleil,
Et même si son sourire, pour toi, n’a nul autre pareil
Elle est aussi spéciale que toutes les autres femmes.
Elle prend, comme ses sœurs, plus que l’être ne peut donner
Si malheur t’en vient de réclamer une part infime d’affection
Elle en appellera à la bonne conscience qu’elle avait abandonnée
Quand elle posait des miroirs dans vos conversations.
Alors pourquoi les autres n’ont qu’un goût d’ersatz?
Et fuir l’amour n’est-ce pas avoir le courage d’un kamikaze?
Même si l’Espoir est une « peau de chagrin » amaigrie,
Je préfère vivre en enfer qu’être mort au paradis.
Le bonheur aurait donc sa définition pour chaque homme?
Même ceux, comme toi, atteints du syndrome de Stockholm?
S’il te plait de définir le courage par la douleur inutile
Comprenons alors que cet amour rend heureux et imbécile.
Excusez mes vaines et sempiternelles jérémiades,
Son cœur est de pierre, je ne suis armé que de ballades.
Vous êtes très raisonnable, je vous envie, cher ami
Moi, j’ai perdu la tête il y a quatre ans et demi…