Tu es de ceux dont le cœur se souvient,
L’inconnu au hasard du gré insidieux du destin,
Devenu mon essentiel mon unique et ultime envie.
Tu es de ceux dont le depart provoque la misère,
Je le sais car depuis toi je suis aussi haut que parterre,
Mon cœur en bris de s’être fragilisé comme le verre,
Quand le mistral souffle à s’epoumoner d’été comme d’hiver.
Tu es de ceux dont on aime tout, les défauts et le reste,
De la douceur maladroite aux travers des gestes,
Du regard perdu entre désir et pudeur au sourire,
De la candeur des actes au charme incommode des rires.
Tu es de ceux qu’on n’oublie sans doute jamais,
Ni les mots, ni les caresses, ni les baisers, mais…
Si les mauvais jours rendent les bons encore meilleurs
Un jour, je saurai mieux apprécier d’être près de toi et nulle part ailleurs.