A la hauteur du sacrifice, un grand bâtiment,
Imposant, qui trône au milieu d’un vaste champ.
Le rappel de l’histoire, le symbole d’un choix
Le lieu de rencontrer celui qui est mort sur la croix.
Assis sur un banc, béni, avec tous ces hommes
Coupables, par Adam, d’avoir mangé une pomme
Dont ils ne sauraient en décrire le goût
Et pourtant, un morceau leur est resté dans le cou.
Dans le recueillement, les yeux rivés sur terre,
Personne n’ose affronter le poids de sa propre chair.
A l’église, l’odeur du péché rôde et persiste
Confirme le proverbe, je pèche donc j’existe.
Dans l’attente de mon tour prochain, les remords
M’oppressent au point de préférer la mort.
Le moment est arrivé d’exprimer les regrets.
Devant le prêtre, à genoux, j’expose les faits:
« Pardonnez-moi mon père car j’ai péché
Hier encore, la nuit était agitée et voluptueuse
Je m’en suis réjoui sur sa peau douce et délicieuse,
Et ai explosé sans même l’avoir touchée. »