L’hiver de ton corps de fer
Couvant le feu dans tes entrailles
Qui gicle dans tes cris d’éclair.
Mon cœur, transformé en glace,
Emprisonnant mon reste d’humanité
Sous des verrous dont j’ai perdu les clés.
Amante dont est tributaire ma vie,
Après l’avoir volée à autrui,
Sous le poids des images de nos exploits
A disparu le plaisir des yeux fermés ;
Laissant place au rouge sang d’un esprit aux aguets
Gardant jalousement son secret d’alcôve ;
Jusqu’au jour adultérin
Quand dans l’étreinte d’un autre fantassin
Chantera le cygne pour notre kalachnikov love.