Dans ma mémoire cette image reste imperturbable
Dans mon âme cette nostalgie reste immuable
Je revois ces larmes dont tu as baigné toute la gare
Quand pour la première fois on se disais aurevoir
À chaque voyage je revis ce moment
Et je me sens protégé par ton nuage de bénédictions
À chaque carrefour je me demande comment
Te remercier pour toute ton affection
Quel ingrat suis-je de t’avoir presque dit adieu
Quand elles m’ont fait croire que j’étais un Dieu
Je me croyais fort, je me croyais grand
Alors que je serais jamais que ton enfant
Je comprend Maman la jalousie d’une mère
Mais sache que de mes rimes sempiternelles
Je les adore d’une affection éphémère
Mais toi, je t’aime d’un Amour Éternel