Si je n’avais connu la douceur de tes lèvres,
Jamais je n’aurais entendu le mot « aimer ».
Et s’il est vrai qu’on récolte ce qu’on a semé,
Ton absence en ce jour, me fait mourir de fièvre.
Sourde est la douleur qui m’a habité,
Ton silence faisant bruyant vacarme,
Et sur les bords de mes yeux, ces larmes
Qui voudraient défier les lois de la gravité.
Combat perdu d’avance, je le sais
La tête en arrière ne sert à rien.
C’est toi la plus forte, je l’admets.
Le dire et l’écrire me font si grand bien!
Pardonne mes mots pour toi si blessants,
Regarde, vivement j’agite le drapeau blanc.
J’ai besoin de t’avoir près de moi…car sans toi,
Je suis inachevé, comme une maison sans toit!