Il est si facile de le dire
Encore plus de te l’écrire
Pour toi, pourtant, si difficile à entendre
Et juste dans tes bras me prendre?
Es-tu donc celui que depuis j’attends
Ou viens-tu pour mon cœur tourmenter
Alors éloigne ton pas de moi, c’est assez!
L’espoir est mort, il y a bien longtemps.
Qui a donc le sang dans ses mains
Je suis mort s’il n’y a plus d’espoir mon amour
Arrêterais-je même de t’aimer un jour?
Toi pour qui mon cœur battra encore demain?
Suffit! vains mots, vaines paroles
Pourquoi usez-vous d’hyperboles
Pour titiller mes sentiments
La langue mielleuse, le verbe étincelant.
à‚me vaillante, Cœur bouillant
Mots nombreux, Sentiments bouillonnant
En ton absence, je rêve de ta présence
En ta présence, j’ai le corps en effervescence.
C’est vous qui parlez de tourments
Pourrais-je vous dire ceux des moments
Que j’ai passé vous aimant
Et vous, –peut-être– en retour me disant?
Apprenez que la volonté seule guère ne suffit
Pour aimer et surtout être heureux
Quand le cœur aimé est déjà pris
Par le tourbillon de la vie et ses jeux.
Tourbillon. Vie. àŠtre heureux.
Cœur. Volonté qui sont trop peu
Des mots par centaines
Qui au fond disent juste que je t’aime.
Si vous m’aimez alors suivez-moi
Que soit aussi enchanteur votre geste
Que l’ont été votre verve et votre verbe
Et avec un peu de chance, on partagera le même toit.