Poète, j’aurais pu devant votre beauté m’extasier Dire qu’à vos côtés toute virilité devient timidité Mieux que cela à d’autres j’aurais su dire sans sourciller Mais face à vous mes mots se mettent à balbutier. |
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à” c’est que pour le dire j’ai les mots, ces mots, les bons Qui vous berceront telles chansons d’échanson Apprécié du maître comme des courtisanes Les mots, ces mots et avec eux ma tête d’âne. |
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Ah ! Voilà que ma passion s’allume et fait injure à ma raison Mes pupilles d’étincelles deviennent d’immenses brasiers Qui me soulagent des ombres insidieuses de la trahison Et que mes lèvres soient dignes de vous couvrir de baisers. |
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Quitte à vous les prendre de force avec baffes Et honte,à” je veux…non, je peux vous prendre Au jeu de qui plus vite son corsage dégrafe Que vous mettiez à nu quelques lieux si tendres |
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Fermes, vifs, répondis et répondant par un soupir Haletant, trahissant un « oui » qu’on ne pu prédire… Poète,j’aurais pu dire tout cela et plus encore, |
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Si ma langue de son poste n’était pas en vacances Car à l’évidence, prier à votre chapelle même en silence Vaut bien toutes les obédiences et leurs trésors. |